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  • Du 15 au 20 septembre 2014 pour découvrir l'Aïkido à Commentry !

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    Modalités pratiques pour pratiquer en toute sérénité :

    Chaque pratiquant non-licencié remplira et signera une demande de licence.

    Dans l'attente de savoir si le pratiquant souhaite continuer la pratique après les cours d'essai, cette demande sera conservée par le Club pendant une durée de 30 jours sans l'envoyer à la FFAAA.

    En cas de problème, ou si les cours d'essai lui ont donné envie de continuer à pratiquer, la demande de licence sera traitée normalement et sera transmise à la FFAAA accompagnée du chèque correspondant au prix de cette licence.

     

  • Premier repas interclubs

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    Le premier repas de l'interclubs a réuni des pratiquants de Désertines, Montluçon ASPTT et Commentry, avec leurs familles, lundi 7 juillet, autour d'un barbecue, dans les jardins d'Olivier à Néris-les-Bains.

    14 adultes, 2 enfants, c'est déjà un bon début, et l'ambiance conviviale et chaleureuse qui règne dans les trois clubs de la FFAAA de Montluçon et environs permettra le renouvellement de ce genre de festivités !

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  • Assemblée générale de notre club

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    L'assemblée générale de l'Aïkido Club de Commentry

    a eu lieu le

     

    mercredi 25 juin 2014 à 18 h.

     

     

     

    Perspectives pour la saison 2014/15 :

     

         *    Stage de découverte de l'Aïkido les 28 et 29 août pour les jeunes du centre aéré géré par le Point Info Jeunes de Commentry, de 14 h à 16 h.

     

        *  Participation du club à la fête du sport le 7 septembre, de 10 h à 18 h : démonstration et initiations au centre Aqualudique de Montluçon, dans la salle de réunion (et terrasse, si beau temps).

     

       * Démonstration au Carrefour Market de Commentry prévue en septembre.

     

       * Ouverture d’une section jeunes (11-14 ans) à la rentrée, le mercredi de 18 h à 19 h. Cotisation fixée à 60 €, licence comprise.

     

     

  • Assemblée générale de la Ligue Auvergne

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    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 28 JUIN 2014

     

    Lieu :                   ROYAT

    Adresse :             Maison des associations

                                Rue  Jules Ferry

                                63130 ROYAT

                               

    Heure :                14 heures 30

     

    Déroulement :

    * de 10 h à 12 h, entraînement libre sous la direction d'Alain et des professeurs présents

    * 12 h 30, buffet offert par la Ligue

    * 14 h 30 : AG

    ORDRE DU JOUR

     

    Bilan de la saison 2013 / 2014

     

    Le mot du Président

    Approbation du compte rendu de l’AG de la saison 2012/2013

    Bilan moral  

    Bilan financier

    Budget prévisionnel

    Fonctionnement de la ligue

    1.      Plan comptable,

    2.     Cotisation des clubs 2014/2015,

    3.     Barème des subventions accordées par la ligue,

    4.     Communication et développement,

    5.     Réflexion sur le fonctionnement et le financement de la ligue.

     

    Préparation de la saison 2014 / 2015

     

    Calendrier des stages

    1.      Stages de ligue,

    2.     Stage national,

    3.     Stages préparation des grades,

    4.     Stages privés.

     

    Questions diverses

  • Passage de grades 2014

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    Les passages de grades ont eu lieu le 7 juin 2014 à Montluçon

    Gymnase des Guineberts

    Allée Jean-Jacques Soulier.

     

     

    1er dan : 1 jury (8 candidats, dont 2 pour la FFAAA)

     

    Résultat pour la FFAAA en Auvergne :

    1  admis :

     

             Monsieur YILMAZ Ertan (candidat libre UFOLEP).

     

     

    2ème dan : 2 jurys (13 candidats, dont 9 pour la FFAAA)

     

    Résultat pour la FFAAA en Auvergne :

     

           4 admis :

    Monsieur DUQUEROY Florent,

    Monsieur BUSSIER Cyrille,

    Monsieur MIGLIACCIO Didier

    Monsieur BRAZ Carlos.

     

    Par ailleurs, les passages de 4ème dan ont eu lieu à Paris le 14 juin.

     

    Résultat pour la FFAAA en Auvergne :

     2 admis :

     

             Monsieur BEAUR Serge et Monsieur DEQUAIRE Laurent.

     

    Ces nominations deviendront officielles lorsque la Commission Spéciale des Grades (CSDGE) aura validé ces différents résultats.

     

    Le Club de Commentry leur adresse ses plus vives félicitations !

     

     

  • Beaugency, Ascension 2014 : stage de Bernard Palmier

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    Les sympathiques Balgentiens ont su réserver un accueil fort chaleureux aux stagiaires venus des quatre coins de la France dans leur Dojo.

    Pour l'Auvergne, seul l'Aïkido Club de Commentry était représenté.

    Bernard Palmier nous a fait travailler tout au long du stage sur quelques thèmes importants, tels que :

    - la connexion entre Uke et Tori, le "être avec" (le De )

    - la prise d'angle, la verticalité, le centrage, les points alignés pour créer un axe,...

    - l'interaction des principes sur différentes techniques, à mains nues ou avec ken et jo.

     *   *

    *

     Les soirées étaient placées sous le signe de la musique, grâce au talent d'Aïkidokas virtuoses à la guitare, à l'harmonica, au synthé, au saxophone, au chant... Un vrai régal !

    *

    *  *

    En bref, excellent stage, à tous points de vue !

    Et rendez-vous est pris pour le week-end de l'Ascension 2015 !

    *  *  *

    Voici quelques photos prises lors de ce stage.

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    Lien actif vers le site de Bernard Palmier.

    Adresse active de actaikido

    Site du Cercle Balgentien d'Aïkido

  • Base et progression

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    Toujours lors du stage de Mèze 2014, pour les enseignants et futurs enseignants, Bernard Palmier est intervenu pour parler des bases et les progressions en Aïkido.

    En voici le compte rendu :

    Base et progression : acquisition d'un langage commun

    Un certain nombre de notions sont à prendre en compte dans l’organisation d’une progression, qu’il s’agisse d’une progression sur une séance (plan de cours) ou d’une progression sur une ou plusieurs saisons.


    Voici quelques unes de ces notions, cette liste n’est pas exhaustive :


    1. Technique (waza)
    2. Variation, développement, enchaînement (Henka-waza)
    3. Variante
    4. Principe (Kihon)
    5. Kihon waza
    5. Forme de référence
    6. Forme de base
    7. Éducatif
    8. Schéma ou structure de base
    9. Éléments constitutifs de la construction
    10. Mode d’application
    11. Mode de pratique
    12. Niveau d’exigence...


    Ces notions constituent une terminologie qui mérite d’être explicitée et clarifiée pour devenir un «langage commun» entre les professeurs et leurs élèves.

    TECHNIQUE


    Ce sont les techniques pratiquées en Aïkido. Les plus importantes sont Ikkyo, Irimi nage et Shiho nage : elles sont considérées comme les techniques fondamentales.


    De façon plus exhaustive on distingue :


    - Les immobilisations (Katame waza) : Ikkyo, Nikyo, Sankyo, Yonkyo, Gokyo


    - Les projections (Nage waza) : Irimi nage, Shiho nage, Kote gaeshi, Kaiten nage, Tenchi nage, Kokyu ho...
    Kokyu nage : ensemble de techniques de projection fondées sur le rythme d’exécution, sans contrainte aucune sur les articulations (appellation générique).
    Koshi nage :ensemble de projections de hanche (appellation générique).


    - Les Nage Katame / waza (techniques de projection qui peuvent se terminer par une immobilisation) : Irimi nage, Shiho nage, Kote gaeshi.

     

     VARIANTE


    Une variante par rapport à une technique de base peut être considérée comme une variation répertoriée à laquelle on a donné un nom.
    Exemple: On peut imaginer plusieurs façons d’exécuter irimi nage sur ai hammi Katate dori : ce sont des variations ; parmi ces variations, certaines sont répertoriées et portent un nom : Sokumen irimi nage, Ushiro Kiri otoshi.


    Principales variantes
    - Sur les Katame waza : Ude garami, Hiji kime osae...

    - Sur les Nage waza : Sokumen irimi nage (nana me Kokyu nage), Ushiro kiri otoshi, Juji garami, Ude kime nage, Ude gaeshi, Aïki otoshi, Sumi otoshi, Kubi nage, Hiki otoshi, Aïki nage...

     

    PRINCIPE (KIHON)


    Ce sont les principes structurants de l’Aïkido. Ils sont véhiculés par les techniques donc transverses à la pratique. Développer ces principes à travers les techniques, c’est donner un sens à la pratique. La technique n’est qu’un moyen qui permet d’expérimenter et de développer ces principes d’Aïki.


    Les principes peuvent être organisés selon les notions de Shin, Gi, Taï
    - SHIN (valeurs mentales, humaines, spirituelles) exemples : intention, disponibilité...
    - GI (principes mécaniques, « moteur » qui régissent la technique) exemples : centrage, irimi
    - TAI (qualités physiques) exemples : souplesse, coordination...

    Les techniques fondamentales, dans la mesure où une technique est la forme que prend un principe, peuvent être considérées comme des KIHON.

    Exemples : Ikkyo, Shiho nage, Irimi nage sont également des principes.

     

     

    KIHON-WAZA


    Un Kihon-waza est l’exécution d’une technique fondamentale sur une forme d’attaque répertoriée. C’est une situation de travail. La nomenclature donne toutes les possibilités d’exécution ; toutefois, elles peuvent être hiérarchisées : les Kihon-waza de 1er ordre sont les techniques fondamentales exécutées dans les situations les plus simples (ce qui ne veut pas dire les plus faciles).

    A titre d’exemple on peut citer :


    Shomen uchi Ikkyo (omote/ura)
    • Katate dori shiho nage (omote/ura)
    • Shomen uchi irimi nage
    • Ryote dori Tenchi nage
    • Katate ryote dori Kokyu ho
    • Chudan tsuki Kote gaeshi
    • Katate dori uchi Kaiten nage (omote/ura)


    Cette liste n’est pas exhaustive et elle est parfaitement discutable...

     

    SCHÉMA OU STRUCTURE DE BASE


    Toute technique doit être exécutée en respectant un schéma ou une structure de base qui présente trois phases :
     placement
     création et conduite d’un déséquilibre
     engagement du corps dans le sens de l’action pour amener au sol.

     

    ÉDUCATIF


    Un éducatif peut être un exercice exécuté individuellement : tai-sabaki, irimi tenkan, Shikko, exercices de chute, Suburi... Il peut s’agir aussi d’une technique incomplète exécutée à deux permettant de mettre l’accent sur un point précis de la technique travaillée.
    Exemple : sur ai hammi Katate dori travailler uniquement l’entrée de Ikkyo omote (placement, déséquilibre).


    TRAVAIL DE BASE (Ippan Geiko)


    C’est la pratique standard. Il s’agit de répéter l’exécution de techniques avec un partenaire qui reste le plus neutre possible (tout en restant présent et offensif). Dès que l’on passera à un travail plus réactif de la part de Uke, on sortira, bien sûr, du travail de base pour s’adapter, exécuter des variations, des enchaînements, des « contres ».
    Ce travail de base est la pratique la plus courante, celle à laquelle il faut revenir même quand on est gradé. La répétition et la neutralité de Uke ne sont pas sans risque : le risque d’entrer dans un travail mécanique, dénué d’intention et de sens. Ce travail de base demande rigueur et exigence.
    La forme de base, c’est la façon de réaliser une technique choisie par l’enseignant pour démarrer une progression.

     

    HENKA WAZA (Variations, développements et enchaînements)


    1. Les variations


    Ce sont des variations dans les phases de construction de la technique :
    • Différentes façons de se déplacer et de se placer ;
    • À partir d’un même déplacement, plusieurs façons de créer un déséquilibre et plusieurs façons d’exploiter un déséquilibre ;
    • À partir d’un placement et d’un déséquilibre, différentes façons d’engager le corps et de projeter.


    Exemples : différentes façons d’exécuter IKKYO sur SHOMEN UCHI, SHIHO NAGE sur KATATE DORI...


    2. Les développements


    Développement à partir d’une structure de base (placement ou placement + déséquilibre). Possibilité de réaliser différentes techniques.
    Exemples : placement sur SHOMEN UCHI, à l’issue du irimi tenkan : KOTE GAESHI, KAITEN NAGE...


    3. Les enchaînements


    Enchaînement sur la 3ème phase de la construction : on enchaîne une technique sur une autre en appliquant le principe d'action/réaction.
    Exemples : TENCHI NAGE----IKKYO, IKKYO OMOTE----KOKYU NAGE / KOSHI NAGE, SANKYO ----KOKYU NAGE, NIKKYO URA----KOTE GAESHI

    La pratique des Henka waza ne permet pas de rattraper une technique ratée (manque de construction, rupture, perte de fluidité). Les variations et les enchaînements correspondent à des opportunités imposées par Uke ou suscitées par Tori.

     

    KAESHI WAZA


    - Définition : On traduit souvent Kaeshi waza par techniques de "contre". En fait, Kaeshi vient du verbe « kaesu » qui signifie « rendre, renvoyer, retourner ». On retrouve ce terme dans des expressions comme Kote gaeshi, Ude gaeshi (retournement du poignet ou de l’avant-bras), Kiri kaeshi (coupe en retour). Il s’agit donc dans Kaeshi waza d’un retournement de situation (Uke devient Tori / Tori devient Uke).

    L’idée de contre ou de contrer le partenaire ne donne pas le sens exact du kaeshi waza. Plutôt que de contrer le partenaire, il s’agit d’accepter le déséquilibre, d’aller dans la technique pour la dépasser et retourner la situation.

    - Répertoire :Il est impossible d’établir un répertoire exhaustif des kaeshi waza. C’est un domaine où la créativité est la bien venue. Certains experts donnent, malgré tout, quelques exemples – à titre indicatif, consultez le volume 4 de Maître SAITO.

     

    MODE D’APPLICATION (WAZA)


    Waza signifie technique. Par extension, modes d’application.
    On peut dresser une liste relativement exhaustive des différents modes d’application en Aïkido :
    - Katame waza, Nage waza, Ushiro waza, Suwari waza, Hanmihandachi waza, Tachi waza, Jyu waza, Henka waza, Kaeshi-waza, Omote waza, Ura waza, Kihon waza...

     

    MODE DE PRATIQUE (KEIKO)


    Keiko signifie entraînement, pratique ; pour l’Aïkido on parlera de pratique. Entraînement renvoie davantage à une notion de préparation pour un résultat ultérieur : compétition, application (self-défense), spectacle... Ce qui n’est pas franchement le cas pour l’Aïkido en dehors des passages de grades et des démonstrations.


    On peut dresser une liste des principaux modes de pratique de l’Aïkido (avec la liaison, le « k » de Keiko devient « g ») :
    Ippan geiko : travail de base, Ju no geiko : pratique souple, Go no geiko : pratique « réactive », Jyu geiko : pratique libre, Kakari geiko : contre plusieurs partenaires qui attaquent l’un après l’autre, Taninzu gake (randori) : contre plusieurs partenaires qui attaquent simultanément
    Mitori geiko : étudier en regardant le cours (empêchement physique), Yagaï geiko : pratique à l’extérieur du dojo, Hitori geiko : pratique seul (éducatif, Suburi...).

     

    NIVEAU D’EXIGENCE


    Le niveau d’exigence s’exprime dans les consignes données par l’enseignant en fonction du niveau et des acquis de ses élèves, en fonction de ce qu’il veut et peut leur faire
    travailler (« où met-on la barre ? »)
    Exemple : On peut faire travailler Yokomen uchi shiho nage avec un niveau d’exigence différent si on a des 3ème kyu ou des 1er dan. Les consignes ne seront pas toutes les
    mêmes.


    Bernard PALMIER

     

     

     

  • Perspective ou objectif en Aïkido

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    Lors du stage de Mèze 2014, pour les enseignants et futurs enseignants, les perspectives ou objectifs en Aïkido ont été rappelés comme suit :

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    aikido, commentry, ffaaa, meze

     

  • La notion de Ri aï, par Bernard Palmier

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    Extrait du compte rendu du stage enseignants et futurs enseignants 2014 à Mèze

     

    Le Ri aï
    理合い


    Une approche systémique de l’Aïkido.
    L'Aïkido peut être considéré comme un système, c'est-à-dire « un ensemble d’éléments en interaction, solidaires par rapports à des finalités communes… ».
    Le mot « finalité » est emprunté au vocabulaire de l’analyse « système ». Cette notion qui renvoie à quelque chose d’abouti est pertinente si l’on parle d’une organisation, d’une entreprise ou d’un projet, elle l’est beaucoup moins pour l’Aïkido. Une finalité se concrétise par des buts et des objectifs. Même si, dans le cadre de l’animation d’une séance on utilise la pédagogie par objectifs, l’Aïkido n’offre rien de réellement abouti. De ce fait, on préfèrera à « finalité » la notion de « perspective ».
    La perspective, c’est ce vers quoi l’on tend. Il ne s’agit pas de spéculer sur ce que peut apporter l’Aïkido en dehors de la pratique, mais il s’agit de voir concrètement vers quoi l’on tend « ici et maintenant ». En fait c’est donner du sens à ce que l’on « vit », ce que l’on « donne à vivre » sur un tatami. De quoi parle-t-on ? Dans quel propos s’inscrit la pratique ? Quel est le propos de la pratique ?


    Pour comprendre le fonctionnement d’un système, la description de ses éléments n’est pas suffisante.
    Les théoriciens de l’analyse « système » considèrent qu’« il est aussi important, pour comprendre une organisation, d’identifier l’ensemble des éléments et des relations entre les éléments que d’analyser indépendamment les caractéristiques et les attributs de chacun d’eux ».
    La compréhension d’un système n’est pas tant dans l’énumération et la description de ses éléments que dans l’identification et la clarification des relations, des interactions entre les éléments.


    Ceci vaut parfaitement pour l’Aïkido. Chaque technique prise séparément n’a pas grand intérêt. Ce sont les interactions entre les techniques par la mise en œuvre de principes communs qui donnent du sens à la pratique.
    La technique n’est pas une fin en soi, elle n’est qu’un moyen de développer des principes qui s’inscrivent dans une ou des perspectives. Voilà en quoi consiste la pratique. Le rôle de l’enseignant ou du Senseï est de permettre cela, « mettre en scène » cette pratique.


    La notion de Ri aï
    L’analyse « système » (ou l’approche systémique) peut être perçue comme une nouvelle façon d’intellectualiser « à l’occidentale » notre discipline. Pourtant c’est en se référant au « Ri aï », que cette méthode d’analyse appliquée à l’Aïkido prend tout son sens.


    Cette notion propre aux Arts martiaux est inscrite profondément dans la culture japonaise. On peut comprendre le Ri aï comme la logique, la construction d’une technique dans la mesure où, quelle que soit la forme de réalisation, les principes structurants de l’Aïkido sont mis en œuvre. C’est aussi la logique des techniques entre elles puisque même très différentes dans la forme elles ont en commun les principes…

    Saito Senseï insiste beaucoup sur les relations à établir entre le travail à mains nues et le travail des armes. D’après lui « le ken et le taijutsu ont des caractéristiques communes. Cela prouve la capacité d'adaptation de l'Aïkido à n'importe quelle situation. La véritable compréhension du Ri aï vient seulement à travers l'étude et la pratique…»


    Shioda Senseï explique que le Ri aï est la condition de l’efficacité martiale. Une technique est efficace non pas parce qu’elle est exécutée d’une façon ou d’une autre mais parce qu’elle respecte les principes…«...Ce modèle logique des techniques, ce que nous pourrions appeler leur fondation sous-jacente, est appelé depuis les temps anciens Ri aï dans les arts martiaux. Si vous bougez votre corps en conformité avec le Ri aï, alors il n'est vraiment pas nécessaire d'avoir une grande force physique et vous serez capable de contrôler votre adversaire de manière assez sûre. En résumé, on peut dire que la pratique de l'Aïkido a pour but de faire en sorte que nos corps bougent en conformité avec le Ri aï...Apprendre « les techniques de base, ne signifie aucunement que le Ri aï ait été atteint ou compris. En réalité, des discussions comme "Kote gaeshi fonctionne en l'appliquant comme ceci" ou "nikajo est douloureux quand on le fait comme cela", bien que toujours intéressantes pour les étudiants, n'ont en vérité aucune importance. Bien entendu, elles relèvent de compétences que les étudiants doivent naturellement acquérir mais il serait absurde de juger de l'efficacité de l'Aïkido selon de tels critères. L'important n'est pas comment utiliser chaque technique. La clé est plutôt de découvrir le Ri aï qui existe dans les techniques…Ainsi, connaître individuellement les techniques de l'Aïkido ne nous conduira pas à la compréhension de l'essence de l'Aïkido. Cette compréhension est seulement atteinte lorsque nous comprenons pleinement le Ri aï… »


    Le Ri aï se manifeste dans la capacité à voir les points communs entre les techniques ou entre les différentes façons d’exécuter une technique. D’abord les points les plus superficiels, les plus évidents puis avec la pratique et l’expérience, les plus profonds, les plus cachés…
    Ri aï peut se traduire par « mélange de vérités » : « Ri » 理 (vérité, réalité) et « Ai » 合い (le même kanji que “Ai” de Aïkido) mélange, mariage, union, fusion. Trouver la vérité cachée. Trouver dans les techniques et dans les différentes façons d’exécuter ces techniques, la vérité, c'est-à-dire ce qui doit rester immuable, les principes. Il y a autant de réalités que de façon de réaliser une technique. Il s’agit avec le Ri aï de ne pas se perdre dans cette multitude de réalités, de voir l’essentiel, ce qui doit être commun à toutes les formes que peut prendre une technique. L’Aïkido est un langage commun qui permet à chacun d’exprimer sa singularité. L’Aïkido n’est pas monolithique, il est multidirectionnel. Le Ri aï, c’est être capable à partir des différences qui sont malgré tout des réalités, de trouver les ressemblances qui sont les vérités, de faire preuve à la fois d’ouverture et de discernement.
    L’enseignement de l’Aïkikaï de Tokyo est propice à développer cette capacité. Une douzaine de Senseï y enseignent. Tous sont respectables, disciples directs ou indirects de O Senseï et tous sont très différents. Au début, on ne peut voir effectivement que les différences. Ce qui peut nous laisser dans la plus grande confusion et nous amener à critiquer. Au fur et à mesure, avec la pratique, même si l'on choisit un Senseï de référence, on se nourrira des différences pour consolider la compréhension et l’application des principes structurants de l’Aïkido. Considérer que seul tel Senseï est l’unique détenteur de la vérité, du « vrai » Aïkido, va à l’encontre de la notion de Ri aï


    Dans les passages de grade, finalement tout doit se résumer au Ri aï. Bien sûr, la connaissance formelle des techniques est la moindre des choses, mais à partir des techniques exécutées, ce que l’on doit apprécier, c’est la compréhension et la maîtrise de plus en plus grandes des principes d’Aïkido, tout cela est à pondérer en fonction du niveau requis…
    Par ailleurs, la pédagogie par objectifs est aussi une approche qui va dans le sens du Ri . Elle permet aux enseignants de clarifier et de rendre opérationnelles leurs intentions pédagogiques en développant la logique et la cohérence de leurs progressions. Elle permet de décliner un thème et un objectif global en objectifs pédagogiques, de trouver le fil conducteur entre plusieurs techniques. Tout cela relève effectivement du Ri aï...

     

  • Enquête de santé Aïkido, Aïkibudo et Kinomichi 2014

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    Lien actif pour participer à l'enquête ICI.